Sur un fil ou dans un écho, entre les gongs et les fûts, les cymbales et les peaux, les performances de la percussionniste Camille Émaille tiennent de l’équilibrisme autant que de la sculpture sonore. C’est une architecture à la fois précaire et spectaculaire qui s’y noue, une dramaturgie ténue et tendue qui s’y joue, corps-à-corps gracile et animal avec une matière sonore qu’elle pétrit ou actionne.